|
Wilhelm Busch » Miyin èyèt Môrice «
Sèt´ quétes dès-ârnagats
Avec toutes les illustrations en couleur 68 pages € 12,90 |
||
Le wallon utilisé ici est le parler de Châtelet, une variante du wallon occidental déjà marquée par l’influence du wallon central – article li, épenthèse de la voyelle caduque i –, et le mètre choisi, est le vers de sept pieds. Au début, cette adaptation – une traduction respectant la métrique et la rime est impossible –, a été réalisée en octosyllabes mais, si la chose était plus aisée pour ce qui est d’une langue romane, elle n’en constituait pas moins une « trahison » de l’original. Elle fut donc reprise et fidèle au précepte verlainien – « De la musique avant toute chose, / Et pour cela préfère l’impair... » –, elle se présente maintenant en heptasyllabes, un vers plus nerveux et qui sied aux turbulences de Miyin et de Môrice; Miyin parce qu’en wallon Maximilien est sujet à l’aphérèse, mais il ne s’en est pas porté plus mal, du moins jusqu’à l’anthropophagie finale.
Â,
dissus l’ conte dès mwés tchots |
|||